LES PERTES DE CONNAISSANCE

LES PERTES DE CONNAISSANCE

SYNCOPES ET COMAS
I. LA PERTE DE CONNAISSANCE EST BRÈVE
II. LA PERTE DE CONNAISSANCE SE PROLONGE

SYNCOPES ET COMAS

Une perte de connaissance est la perte de la faculté de ressentir et percevoir le monde extérieur, dans un état d'assoupissement apparent, qui se traduit par un incapacité à pratiquer des mouvements volontaires. Les mouvements involontaires comme des secousses musculaires sont toujours possibles.

La syncope est une perte de connaissance brève (quelques secondes à quelques minutes) suivie d'une récupération toujours assez rapide de l'état de conscience. L'origine des syncopes étant souvent cardiaque, le médecin va en premier lieu ausculter le cœur à l'aide de son stéthoscope puis pratiquer un électrocardiogramme ( enregistrement sur un papier millimétré des pulsations cardiaques par l'intermédiaire des courants électriques émis par le cœur, recueillis par des électrodes).

Si ces deux examens sont normaux, c'est que la personne ayant fait la syncope présente une pathologie non cardiaque, qui reste à identifier. Le coma est, à l'inverse de la syncope, une perte de connaissance qui se prolonge de plusieurs heures à plusieurs mois, dans un état de sommeil très profond.

Les comas sont dus à diverses affections qui ne sont pas les mêmes selon que la personne a subi un traumatisme crânien, selon qu'elle présente de la fièvre, et selon qu'elle présente des signes particuliers à l'examen neurologique. Ces signes neurologiques correspondent à une zone précise de « commande » à l'intérieur du cerveau : l'hémiplégie, par exemple, qui est une paralysie de la moitié du corps, droit ou gauche, correspond à des lésions du lobe frontal du cerveau.

I. LA PERTE DE CONNAISSANCE EST BRÈVE.

Elle dure de quelques secondes à quelques minutes, et la récupération d'un état de conscience est rapide. On parle alors de syncope.
• Si la perte de connaissance se prolonge, il ne s'agit pas d'une syncope, reportez vous aux paragraphes II.

Dans le cas de syncope, le médecin va ausculter le cœur et pratiquer un électrocardiogramme. S'il constate des anomalies, l'origine de la syncope est probablement cardiaque. Les circonstances d'apparition de la syncope vont orienter la recherche du diagnostic. En l'absence de ces anomalies, il faut rechercher une autre cause.

A. L'auscultation du cœur ou l'électrocardiogramme, ou les deux, révèlent des anomalies. La syncope est d'origine cardiaque.
• Si l'auscultation et l'électrocardiogramme ne révèlent aucune anomalie, reportez-vous au paragraphe B.

1. La syncope est survenue au repos :
a. La personne présente un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) : on pense alors à un bloc auriculo-ventriculaire. Un blocage » de la transmission de l'influx nerveux entre les oreillettes et les ventricules du cœur fait que ces derniers se contractent avec retard. L'électrocardiogramme confirme le diagnostic.
b. La personne présente un accélération du rythme cardiaque (tachycardie), on pense alors à :
- une tachycardie ventriculaire
- une torsade de pointe.
L'électrocardiogramme précise le diagnostic.

2. La syncope est survenue à l'effort.
a. L'auscultation permet de retrouver un souffle au niveau du cœur. On pense alors à :
- un rétrécissement aortique
- un rétrécissement mitral
- une cardiomyopathie obstructive.
b. La syncope s'accompagne de douleurs thoraciques qui « serrent » (constrictives).
On craint alors un infarctus du myocarde.
L'électrocardiogramme permet de confirmer le diagnostic.

3. La syncope survient uniquement lors des changements de position, par exemple lorsque l'on se penche en avant. Il s'agit d'une tumeur bénigne (myxome) d'une oreillette cardiaque.

4. La syncope survient chez une personne alitée depuis longtemps. On pense alors à une embolie pulmonaire.

B. L'auscultation et l'électrocardiogramme ne révèlent aucune anomalie. Les causes, sont d'origine non-cardiaques :

1. La syncope débute brutalement, se traduit par une chute immédiate, dure quelques minutes et s'accompagne de secousses musculaires saccadées des quatre membres. La personne se mord la langue. Il s'agit alors probablement d'une crise d'épilepsie.

2. Une hémiplégie (paralysie d'un côté du corps) ou une aphasie (incapacité de parler) sont constatées au réveil, il s'agit alors d'un accident vasculaire cérébral.

3. La personne est diabétique, traitée par insuline et la syncope s'accompagne de sueurs. On pense alors à une hypoglycémie.

4. L'individu est jeune, en bonne santé, et la syncope survient dans une pièce surchauffée après un gros repas, ou bien après une prise de sang, ou après une « grosse émotion ». Le teint devient livide et la personne ressent une grande fatigue avant de perdre connaissance. Il s'agit d'une syncope vagale : dans les situations décri-tes ci-dessus le nerf vague est stimulé, ce qui entraîne une bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque) qui fait temporairement diminuer l'irrigation du cerveau. La résultante est la syncope. Ce mécanisme explique plus de 80 % des syncopes.

5. La syncope survient après un passage brusque de la position couchée à la position debout. on pense alors à une hypotension orthostatique.

6. Lors d'une crise d'angoisse, le sujet respire très rapidement et très profondément pendant plusieurs minutes. La syncope est due à l'hyperventilation, au cours d'une crise de tétanie.

II. LA PERTE DE CONNAISSANCE SE PROLONGE.

Elle dure plusieurs heures dans un sommeil très profond. On parle alors de coma. L'absence ou la présence d'un traumatisme crânien oriente le diagnostic.

A. Il n'y a pas eu de traumatisme crânien. On tiendra compte de l'absence ou de la pré-sence de fièvre.
• Il y a un traumatisme crânien, reportez-vous au paragraphe B.

1. Il y a de la fièvre. On pense alors à :
- un abcès cérébral
- une méningite
- une atteinte cérébrale par le virus herpès
- une atteinte cérébrale par le virus du sida (virus HIV)
- une atteinte cérébrale par le parasite du paludisme

2. Il n'y a pas de fièvre. On pense alors à :
a. chez un diabétique :
- une hypoglycémie si le traitement du diabète est l'insuline ou les sulfamides.
- une acidocétose
- un coma hyper-osmolaire
b. chez un alcoolique :
- un coma éthylique
- par carence en vitamine (vitamine B1) : encéphalopathie de Gayet-Wernicke
c. après intoxication médicamenteuse (par exemple les somnifères, les barbituriques, les opiacés : morphine et héroïne), ou après une intoxication à l'oxyde de carbone.
d. L'atteinte avancée de certains organes peut entraîner un coma :
- insuffisance hépatique
- insuffisance cardiaque
- insuffisance pulmonaire
- insuffisance rénale
e. Certains troubles du métabolisme (variations du taux de certains ions dans le sang), recherchés par la prise de sang, peuvent expliquer des comas.
- calcémie (taux de calcium)
- natrémie (taux de sodium)
f. L'examen neurologique décèle une atteinte correspondant à une zone précise du cerveau (par exemple une hémiplégie) on pense alors à :
- un accident vasculaire cérébral
- une tumeur cérébrale.
Un scanner cérébral confirmera le diagnostic.

B. Le coma donne suite à un traumatisme crânien.

1. Le coma survient de 2 à 48 heures après le traumatisme, on pense alors à un hématome extra dural (collection de sang à l'extérieur de l'enveloppe qui entoure le cerveau ou dure-mère).

2. Le coma apparaît plusieurs mois après le traumatisme, on pense alors à un hématome sous dural (collection de sang sous l'enveloppe qui entoure le cerveau ou dure-mère).

1 التعليقات:

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